Véritable pilier de la gestion financière, notre trésorier Laurent LEPARLIER nous parle de lui et de la situation du club pendant cette période de crise.
Tu fais quoi dans la vie ?
« Je suis cadre dans l’industrie. J’ai le titre de diviseur méthodique pour une société de tôlerie mécano soudure et pour une deuxième société d’usinage. »
Comment tu t’occupes pendant le confinement ?
« Pour moi le confinement a été relativement bref puisque je retravaille depuis quatre semaines. Il fallait réorganiser le redémarrage des usines, le déconfinement et puis répondre aux besoins de nos clients qui ne se sont pas arrêtés pendant le confinement. »
Tu as fait de la moto ?
« Très peu. Ma moto est belle neuve, elle a été plus entretenue et astiquée qu’utilisée, en tout cas pas suffisamment à mon goût ! »
Depuis combien de temps es-tu trésorier du club ?
« Hum… Je ne me souviens plus exactement. C’était avant 2007, il me semble. »
Peux-tu nous parler un peu de l’évolution club depuis que tu es là ?
« Cela a toujours été un club bien structuré avec des tâches et des répartitions intelligemment réalisées, des personnes responsables dans leurs secteurs d’activités. Pour moi l’arrivée a été d’autant plus facile que le club fonctionne bien et les manifestations réalisées génèrent des bénéfices. Cela offre la possibilité d’investir dans du matériel. On a la chance d’avoir un beau terrain de motocross. C’est donc une évolution en douceur d’une situation qui était déjà très confortable. »
Aujourd’hui, où en est-on financièrement ?
« Le club a des finances très saines. L’organisation annuelle de notre motocross et les bénéfices que l’on en retire nous permettent tous les ans, d’investir dans l’infrastructure du circuit afin de maintenir la qualité de la piste qui est, je pense, reconnu de tous. »
Quelles conséquences la crise peut-elle laisser sur le club ?
« Le plus gros impacte de la crise est la possible mise en péril de l’organisation de notre motocross qui représente notre première source de revenu du club. Il était prévu début juin pour finalement être reporté à début septembre. Cependant, l’avenir demeure incertain. La situation financière du club nous permet aujourd’hui d’envisager une organisation sans solliciter nos sponsors pour qui la situation est également compliquée. On se dirige peut-être vers un motocross sur lequel on va minimiser les dépenses et solliciter nos partenaires historiques le moins possible. Cela nous permettra malgré tout de faire rouler les pilotes et de réunir les passionnés. »
Quels sont donc les objectifs cette année ?
« Les objectifs seront d’organiser en « bon père de famille », c’est-à-dire en minimisant les dépenses pour faire une année blanche dans le pire des cas. »
Pour conclure, quel est ton plus beau souvenir sur un circuit de motocross ?
« C’est drôle de me poser cette question alors que je ne roule pas. J’ai fait deux fois l’enduro de Saône, cela reste pour moi un excellent souvenir. J’ai vu que je n’étais pas au niveau pour rouler sur ce genre d’épreuve (rires) mais je me suis fait très plaisir ! »

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