C'est l'heure de la "mini-view" du lundi ! Cette semaine, c'est le président qui a répondu à nos questions.
Tu fais quoi dans la vie ?
« Je suis jeune retraité des sapeurs pompier depuis 6 mois. »
Comment t’occupes-tu pendant le confinement ?
« Je fais un peu de vélo pour garder la forme et je bricole autour de la maison. »
Tu as fait de la moto ?
« Oui, j’ai commencé en 79 sur 125 RM. Pendant 20 ans, j’ai fait à peu près tout ce qu’on pouvait faire à savoir de la ligue, des nationaux, des endurances et même de la cascade avec P. BOURNY. J’ai arrêté en 97. »
Depuis combien de temps es-tu président ?
« Hum… environs 20 ans. Je ne roulais plus, j’avais besoin d’un nouveau challenge. J’étais motivé à l’idée de faire évoluer un club avec un bande de copains en partant (presque) de zéro à commencer par le nouveau site à Uzelle. »
En quoi consiste le job de président ?
« Organiser les activités, diriger les équipes, s’occuper du circuit (assurances, règlement avec le village, respect des normes de la FFM, de l’état.) »
Qu’est-ce que t’évoque le mot « club » ?
« Un club ce n’est pas un président mais une équipe. C’est important de créer un lien, une entraide, entre les membres peu importe l’âge. Dans un club, les résultats sportifs ne sont pas la priorité. Il doit y avoir une ambiance conviviale. Les pilotes ont le devoir de s’investir. En échange le club offre des avantages. Un club n’est pas une boite postale qui délivre des licences.
Un club a le devoir de préparer l’avenir en ayant une piste dédiée aux plus jeunes/ débutants et surtout de prendre les catégories éducatives (même si le nombre est peu important) lors du cross annuel. »
Quel est ta vision du motocross aujourd’hui ?
« Je trouve que c’est devenu une activité trop encadrée. Pour la plupart c’est un sport loisir. Aujourd’hui il y a trop de contraintes pour les pilotes (s’inscrire 3 mois avant la course, contrôles techniques…) et pour les organisateurs (un motocross coûte très chère, il y a trop de démarches administratives et de normes à respecter). Pour le championnat Angora (championnat régional suisse), tout semble plus simple pour tout le monde. On retrouve une ambiance vraiment conviviale qu’on a tendance à perdre ici. »
Le club a décidé de reporté le motocross à cause du confinement. Peux-tu revenir sur cette décision ?
« L’avenir est encore inconnu aujourd’hui. Même si nous ne sommes plus confinés au mois de juin, les services de santé auront besoin de respirer. Pour ne pas annuler au dernier moment, nous avons préféré reporter. »
La question nostalgique de la fin. Quel est ton plus beau souvenir sur une piste de motocross ?
« Il y en a pleins ! Je dirais la coupe des régions à Is-sur-Till en 2006 quand Alexandre (son fils) avait fait toute la course en tête avant de crevé à deux tours de la fin. Il avait vraiment bien roulé.
Sinon de manière générale se retrouver entre copains sur les terrains reste un très bon souvenir. »
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